Les années MJC




Une mise en scène n’est jamais neutre. Toujours, il s’agit d’un choix… Antoine Vitez


1972 : La Grande Parade du Petit Caporal





Le coup d'Etat du 18 brumaire sonne la fin de la récréation.
La Révolution française est terminée, l'Ordre restauré, la bourgeoisie rassurée.
Autoproclamé Empereur, le jeune dictateur, détournera la volonté du peuple en l'entraînant dans des guerres onéreuses et coûteuses en vies humaines.

Vous aimez Napoléon? Voyez comment lui vous considère.

"Les Hommes sont comme les chiffres, ils n'acquièrent de valeur que par leur position." (citation de Bonaparte)




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Scapin






Impressions :

Il est parfois difficile d'expliquer nos choix
. 1972 aura été pour moi une année charnière, non en ce qui concerne le théâtre, mais par rapport à mes engagements, tant sur le plan professionnel que sur le plan idéologique.
En ce qui concerne le travail, je n'ai d'autres choix que de "valider" mes années d'enseignant vacataire et d'accéder au statut d' instituteur titulaire. Ma nomination à Condé en Brie et une intégration réussie me permettrons de préparer et réussir le CAP d'instituteur.
Pour ce qui est de mes engagements, disons politiques, je regrette certaines décisions un peu rapides, qui ont pu me pousser à des actes difficilement compréhensibles. Ce site n'est pas un lieu de justifications, mais je tiens à signaler à ceux qui m'ont gardé rigueur de ma démission du groupe théâtral, que cette "aventure idéologique" avec le Comité Dimitroff était terminée dès le mois de décembre 1972 et que j'avais bien d'autres raison de quitter la troupe.
D'autres l'ont fait après moi et leur décision n'avait, je suppose, rien de "politique".


A propos de la pièce:

La Grande parade, texte écrit par Claude Varry, se voulait une représentation caricaturale de la confiscation de la Révolution française par un Bonaparte présenté comme un dictateur.
La forme théâtrale utilisée était dans le prolongement du "Temps des Cerises", avec un éclatement du dispositif scénique, mais une grande différence dans la conception des rapports entre le pouvoir et le peuple. L’esprit circassien du spectacle ramenait tous les personnages à l’image de "clowns" et par conséquent, relativisait l’idée même de la dictature. Du bas au haut de l’échelle sociale, nous étions tous "simplets".
Si le côté cirque des représentations entraînait l’adhésion du public, je ne suis pas persuadé que la didactique de cette période de notre histoire ait convaincu.
Ceci dit, rien n’est grave, quand le succès est au rendez-vous. La troupe se présentera au festival off d’Avignon, et prendra pour cette occasion le nom de « Théâtr’O ».






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Le temps des Cerises



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